ETUDE COMPARATIVE DES RITES DE PASSAGE CHEZ LES CHRETIENS ET LES MUSULMANS DE LA BEQAA: CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA CULTURE LIBANAISE

Saada S.  WEHBI

Les différences d’origine réligieuse de la population Libanaise correspondent - elles comme d’aucuns le prétendent, à des cultures différentes, pour sous entendre que le Liban est une congrégation d’éthnies différentes selon l’appartenance religieuse?

Selon l’auteur de ce travail, il s’agit là d’une idéologie, d’un parti pris, qui ne résistent pas théoriquement à une analyse sérieuse. Il signale que la guerre civile qui a sévi au Liban, a favorisé sur le plan idéologique la représentation des guettos culturels voilant  à peine des choix politiques des belligérants.

Plutôt que de se placer sur un plan théorique et idéologique, l’auteur préfère s’installer sur le plan éthnologique de la réalité sociale libanaise pour “l’interroger”, en quelque sorte, si par delà l’appartenance religieuse chrétienne ou musulmane, dans une région témoin, la Beqaa, la culture libanaise est vraiment différente.

Par culture if faut entendre la manière de vie, le type de vie qui se manifeste par les traditions, les coutumes, les mythes, le poésie, les coutumes culinaires, en somme toute espèce de représentations collectives, de valeurs esthétiques ou morales, de vision du passé et de l’avenir.

Pour concrétiser l’auteur étudie dans une même région et chez les différentes communautes réligieuses trois rites fondamentaux relatifs, au mariage, à la naissance et à la mort. Sa conclusion qui s’impose c’est l’identité de la culture libanaise, fondement de l’entité libanaise.