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LA CRISE DE CHANGE AU LIBAN EN PERIODE DE GUERRE 1975 –1987
التبويبات الأساسية
Hussein A. BADRAN
Univ. |
Picardie |
Spéc. |
Economie |
Dip. |
Année |
#Pages |
D.N.R. |
1991 |
288 |
La crise de change qu’a connue le Liban durant la période étudiée par l’auteur de la guerre civile (1975-1987), se traduisant par une dégradation continue de la monnaie libanaise, et l’incapacité des autorités monétaires a endiguer cette inflation, ont porté l’auteur de cette thèse à chercher les causes profondes de cette crise et de l’échec des autorités, à la maîtriser. A cet effet l’auteur pose une série de questions qui sont en réalité, selon l’auteur les hypothèses explicatives de cette crise de change et qui seront confirmées à la fin de l’ouvrage après avoir montre l’échec de toutes les tentatives faites pour venir à bout de l’inflation.
- Faut-il mettre en question le système des changes flottants ?
- La crise de la monnaie ne doit-elle pas mettre en question la conception anarchique du libéralisme ?
- La valeur de la livre libanaise ne reflète-t-elle pas les réalités économiques du pays.
- La crise monétaire n’est-elle pas une crise apparente couvrant une crise sociale très profonde qui a fragilisé en temps de guerre le système monétaire ?
- Ne faut-il pas chercher dans la crise les manipulations, et les transactions d’un groupe de libanais qui ont empiré la crise pour s’enrichir au détriment de la majorité de la population ?
- N’est-il pas vrai que cette crise met en évidence les faiblesses du secteur public face a un secteur privé beaucoup plus fort que lui ?
Tout le long de son ouvrage l’auteur cherche à démontrer que les prétendues régulations bénéfiques du système libéral des changes flottants n’ont pas pu être opératoires dans la crise de changes, l’auteur cherche à faire le procès du système libéral de changes, de la structure de l’économie libanaise dominée par le secteur tertiaire et d’un secteur public de libéralisme économique de pays complice des profiteurs du libéralisme économique du pays.
La guerre civile n’a été en fin de compte qu’une occasion qui a mis au grand jour les faiblesses congénitales du système.