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LES THEMES SOCIAL, SEXUEL ET RELIGIEUX DANS L’EDUCATION MORALE DE LA FAMILLE LIBANAISE . ENQUETE COMPAREE SUR LES COMMUNAUTES MUSULMANE ET CHRETIENNE DE BEYROUTH
التبويبات الأساسية
Fadia M. AMINE- HOTEIT
Univ. |
Paris V/R.Descartes |
Spéc. |
Psychologie |
Dip. |
Année |
#Pages |
D.N.R. |
1989 |
522 |
Il y aurait, selon l’auteur de cette thèse, deux cultures différentes, deux personnalités de base, caractéristiques chacune des deux communautés principales du Liban, la musulmane et la chrétienne. En d’autres termes il y aurait deux systèmes de valeur que la famille libanaise, en tant qu’instance médiatrice entre les communautés et l’éducation des individus, cherche à inculquer aux enfants. C’est là l’hypothèse principale que l’auteur cherche à vérifier et à confirmer à travers les trois parties de son ouvrage.
I - la problématique théorique.
II - L’enquête par questionnaire
III - Traits de la personnalité de l’enfant libanais.
C’est la seconde partie qui se veut la plus scientifique et qui aborde en détail les problèmes de la culture communautaire sous forme de questionnaire qui comporte 47 questions qui se veulent significatives, et adressées à une population d’élèves (179 enfants sunnites et 175 enfants maronites) appartenant à une classe d’âge de 9 à 11 ans, effectuées dans les écoles privées et publiques à Beyrouth. Ces élèves représentent trois niveaux socio-culturels différents. Les questions sont adressées aux parents via leurs enfants. Les réponses vont servir à évaluer la portée culturelle de la socialisation des enfants. Les effets respectifs des facteurs sexuels et religieux dans leur éducation.
Si les résultats de l’enquête n’ont révélé aucune différence significative dans le comportement des parents relativement à la socialisation des enfants, ils auraient par contre montré une permissivité sexuelle chez les familles de l’une des deux communautés aux niveaux socio-culturels élevés, mais aussi plus d’attachement à l’esprit communautaire chez l’une que chez l’autre.
Dans la troisième partie l’auteur est allé plus loin pour monter que l’inconscient même de l’individu d’une communauté, (son “ ça “ son “ moi “ et son “ Surmoi “ ) est différent entre les individus des deux communautés.
L’auteur soutient dans sa conclusion, que ce pluralisme culturel devrait être une source d’enrichissement pour les deux communautés et non de conflits, si celles-ci réussissent à accepter la différence, ou plutôt le droit à la différence.