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LA QUESTION DE L’EAU AU MOYEN ORIENT (ASPECTS JURIDIQUES DE L’UTILISATION DES COURS D’EAU A DES FINS AUTRES QUE LA NAVIGATION)

التبويبات الأساسية

Tarek M. MAJZOUB

 

Univ.

Rennes I

Spéc.

Droit

Dip.

Année

#Pages

D.N.R

1993

423

 

L’auteur signale la rareté des ressources hydauliques au moyen orient et le besoin accru en eau des peuples de la region moyen orientale pour le développement de l’agroalimentaire , de l’urbanisation et de l’industrie . Rareté qui est de plus en plus prononcée avec le développement démographique et la concentration urbaine . Les cours d’eau (rivières et fleuves) constituent les principales ressources en eau, sans compter les barrages coþûteux  économiquement . Or il existe au moyen orient des cours d’eaux nationaux qui ont leurs sources dans le pays et sont utilisés au sein du pays et des fleuves qui prennent leurs sources dans des pays d’amont (la Turquie pour le tigre et l’Euphrate, l’Ethiopie pour le Nil, le Liban pour le Jourdain) et que traversement d’autres pays (la Syrie, le Soudane, la Jourdanie) et des pays d’aval (l;Irak, l’Egypte, la Jourdanie). Or dans le regime de rareté économique en eau et le sous-developpement  dea moyens téchniques, des moyens de la gestion rationnelle de l’eau , les pays d’amont , au nom de la souveraineté nationale tendent à se donner le droit de contrôler des cours d’eaux qui prennent leurs sources chez eux, privant en partie ainsi les pays riverains de cette substance on ne peut plus vitale entre toutes . Ce qui crée des différends, des litiges et des conflits entre ces états, conflits qui vont générer des guerres avec l’accroissement des populations des états de la region.

Aprés avoir décrit dans le détail les ressources et les besoins hydrauliques des pays riverains ainsi que les solutions politiques adoptées ici et là pour le partage de l’eau, l’auteur constate l’insuffisance d’une juridiction internationale efficace que consttitue une référence pour un partage équitable de l’eau , des cours d’eau internationaux entre pays riverains. Il pense voir dans un nouveau concept  ( la mémoire collective de l’humanité), avec l’instauration d’un directoire affecté  au conseil de sécurité,  une référence juridique et un organe  d’intervention pour un arbitrage équitable de la répartition des ressources hydrautiques entre états riverains des cours d’eaux internationaux .